Le client est en droit de savoir que celui qui tient une boutique de réparation est reconnu officiellement comme tel. Le diplôme ou le certificat professionnel doit être visible à l’entrée du local.
Pour réparer n’importe quel appareil on a recours à un «spécialiste». Malheureusement, rien ne nous permet de nous assurer que ce soi-disant spécialiste doit mériter notre confiance. La boutique ouverte ne comporte aucun indice sur les qualifications de la personne à qui on s’adresse. A-t-elle un diplôme attestant sa qualité de réparateur ? Doit-on se fier à elle ? Rien de tout cela n’est possible. Le client est, alors, obligé de céder l’objet et espérer une bonne issue. Dans l’écrasante majorité des cas, le résultat est décevant. Aujourd’hui, le secteur est plein d’intrus et d’imposteurs. Ils agissent sans crainte d’être poursuivis parce que le citoyen ne sait pas à qui s’adresser et, quand bien même il réagirait selon les bonnes règles, il n’aboutira à aucun résultat.
Le cas de ces réparateurs de téléphones ou d’électroménagers est fort édifiant. Malheureusement, les autorités (lesquelles ?) sont totalement absentes et ce qu’on appelle les organisations qui prétendent défendre les consommateurs ou l’orienter sont incapables de faire quoi que ce soit. Il faut dire que de telles remarques ont été rapportées à plusieurs reprises sur les colonnes de notre journalو mais il n’y a eu aucune réaction de la part des parties concernées par la perpétuation de ces pratiques. Soit parce qu’il n’y aurait personne à bord. Soit que les chargés de suivre de telles situations ne lisent pas ce qui est écrit en français.
Pourtant, il n’y a rien de plus simple. Le client est en droit de savoir que celui qui tient une boutique de réparation est reconnu officiellement comme tel. Pour le prouver, le diplôme ou le certificat professionnel doit être visible à l’entrée du local. Car on ne peut se laisser plumer par des intrus qui se présentent comme des professionnels.